Histoire
Vous êtes un jeune qui ne voulait pas passer le reste de sa vie sur une petite planète minable. Vous vous êtes fait embauché par la société interplanétaire SpaceChem pour travailler sur leurs réacteurs nucléaires. Au fil des missions, quelques pages de texte pas toujours très bien traduit, racontent votre histoire, celle de vos collègues et l'avancement de votre carrière dans la société. Rien de très exceptionnel, clairement l'intérêt du jeu n'est pas dans l'histoire.
Organisation
Le jeu est découpé en une série de planètes, avec sur chaque planète une demi-douzaine de niveaux (le nombre varie). Le déroulement est très linéaire, les planètes doivent êtes faites dans l'ordre et les niveaux dans les planètes est également imposé. On peut recommencer autant de fois qu'on le souhaite chaque niveau jusqu'à réussir la mission; on peut également revenir optimiser un niveau réussi pour le finir plus rapidement ou avec moins de composants.
La courbe d'apprentissage est très bien faite. Les différents composants sont ajoutés progressivement au fil du jeu, avec à chaque fois une page expliquant le fonctionnement. Les niveaux suivants permettent de mettre en oeuvre ce nouveau composant afin de bien le maitriser.
La difficulté est également très progressive. Je ne me suis pas retrouvé tout d'un coup devant un niveau très complexe et décourageant alors que les niveaux précédents s'étaient bien passés.
Fonctionnement d'un niveau
Les premiers niveaux sont très simples. On dessine une boucle sur la grille dans laquelle on place 4 commandes: faire rentrer une molécule, l'attraper dans la zone d'entrée, la lacher dans la zone de sortie, et activer la sortie. On valide le processus et le curseur s'active le long de la boucle jusqu'à la victoire. Le jeu indique le nombre d'instruction et le nombre de cycles consommés par rapport aux autres joueurs. Si l'objectif n'est pas atteinds, on peut modifier son montage pour ré-essayer.
Avec l'arrivée de commandes permettant de créer ou détruire les liaisons moléculaires, la tache devient plus complexe; il faut transformer de l'eau (H20) en oxygène (O2) et hydrogène (H2).
Par la suite les molécules deviennent plus grosses, ou les transformations plus compliqués à faire. Certaines molécules arrivent mélangés... Les programmes deviennent vraiment complexes. On doit aussi parfois enchainer plusieurs réacteurs.
Graphismes et musique
Pour le graphisme, pas grand chose à dire, tout est constitué de dessins et de symboles en 2D, les réacteurs sont formés d'une simple grille. L'ensemble n'est pas magnifique mais plutôt homogène et pratique a utiliser.
La musique tourne rapidement en boucle. Au bout de 20 minutes, lorsque je suis concentré sur un niveau, je préfère généralement la couper.
Faut-il être chimiste pour jouer à SpaceChem ?
Clairement non. Le jeu utilise le tableau périodique des éléments de Mendeleïev et tous les niveaux se basent sur des molécules existantes en entrée et en sortie; mais l'aspect scientifique s'arrète là. Toutes les molécules sont aplaties et déformées pour correspondre à la grille du jeu, et on peut consulter librement et à tout moment les propriétés des atomes qu'on manipule.
Les libertés prises sur les assemblages d'atomes possibles risquent au contraire de choquer un chimiste ou un atomiste. Au final, on apprends même peu de choses en chimie.
Vous trouverez ici la vidéo de présentation du jeu sur Youtube
David THENON
le 29 sep. 2014 01:53:19 | #1
Alors je m'y suis essayé, c'est sympa. Les premières minutes j'étais un peu perdu avec tout cet argumentaire de chimie qui me surpasse un peu, j'ai persisté, au premier niveau de formation, on comprends à peine ce qu'on fait.
Puis dès le second on commence à saisir le principe et effectivement ça s'annonce comme un pur puzzle game qui ne nécessite pas vraiment de connaissance en chimie, seulement de suivre les instructions et comprendre ce que font les espèces de portes logiques qu'on place sur le circuit.
J'aime bien, cela dit il semble que ça va devenir vite redoutable au fur et à mesure.